La première étape du déploiement de l’INS est de constituer une équipe projet. Dans l’idéal, cette équipe projet doit être pluridisciplinaire afin de bénéficier des expertises nécessaires à la mise en place de l’INS.
Cette équipe projet est à constituer en fonction des ressources présentes au sein de la structure, elle peut être constituée :
Ces deux référentiels listent les exigences liées à l’identification des usagers :
Comprendre les principes clés sur l’INS du RNIV :
Téléchargez notre fiche pratique : Les principes clés du RNIV
Réaliser un état des lieux de votre existant grâce au questionnaire d’auto-évaluation élaboré par l’ANS :
Prendre connaissance des différentes étapes et actions à réaliser pour le déploiement de l’INS.
Appuyez-vous sur la checklist réalisée par l’ANS, qui récapitule les actions à mener.
Vous pouvez également vous appuyer sur la matrice RACI réalisée par l’ANAP :
Une fois l’organisation définie, il est essentiel de mettre à jour la documentation et les procédures relatives à l’identitovigilance de la structure afin de les mettre en cohérence avec les principes décrits dans les volets 1 et 3 du RNIV
Procédures opérationnelles (liste non exhaustive) :
La mise en place d’un Dossier Usager Informatisé (DUI) interopérable avec les services et référentiels socles est un prérequis à l’utilisation de l’INS.
En effet, la qualification des identités ne peut s’effectuer sans un logiciel métier compatible Ségur.
Pour en savoir plus :
Téléchargez le guide de déploiement d’un DUI interopérable
Pour déployer l’INS au sein de votre structure, il vous faut commander un moyen d’authentification qui vous permettra d’accéder au téléservice INSi.
Pour en savoir plus :
Consultez la page Moyens d’authentification & RPPS+
A destination des acteurs de la santé et du médico-social et de leurs éditeurs de logiciels, le guide d’implémentation précise les règles de gestion et les préconisations permettant d’implémenter au mieux l’identité INSIdentité Nationale de Santé dans les logiciels.
Téléchargez le guide d’implémentation
Pour en savoir plus sur les exigences pour vos applicatifs, cliquez ici.
Le datamatrix, de la famille des QR codes et des codes barre 2D, encode des informations de façon graphique et il est reconnaissable par une machine (scanner). Il sécurise la correspondance entre un document contenant des données de santé et une identité numérique en évitant une ressaisie manuelle.
Il est destiné à simplifier l’accueil de l’usager déjà connu et dont on dispose de l’INS, par exemple pour scanner simplement un compte-rendu avec lequel un usager se présente, pour lire la donnée et l’intégrer directement dans son dossier. Si l’usager n’est pas connu, le scan du datamatrix évite la saisie manuelle des traits stricts pour la recherche de l’INS et représente un gain de temps.
Finalité : pouvoir récupérer l’INS sur les documents imprimés en limitant les erreurs de transcription
Informations contenues dans le Datamatrix : traits de référence + matricule INS + OID
L’utilisation de ce Datamatrix nécessite des scans compatible Datamatrix INS.
En savoir plus sur le Datamatrix
L’article 30 du RGPD prévoit que « chaque responsable du traitement et, le cas échéant, son représentant, tiennent un registre des activités de traitement effectuées sous leur responsabilité »
Tous les organismes publics et privés traitant des données à caractère personnel sont soumis à cette obligation
Sa mise à jour permet :
En savoir plus sur le registre de traitement
Une AIPD est réalisée avant la mise en œuvre d’un traitement de données personnelles, ainsi que tout au long de la vie du traitement, notamment dans la mesure où l’environnement (ici la règlementation) évolue, de manière à adapter les mesures mises en œuvre.
La CNIL a estimé que, pour certaines opérations listées, une AIPD est obligatoire :
Exemples d’AIPD concernées :
Qui ?
Comment ?
Exigence PP13 du RNIV 1 : « Une charte informatique formalisant les règles d’accès et d’usage du système d’information, et en particulier pour les applications gérant de données de santé à caractère personnel, doit être élaborée au sein de chaque structure à exercice collectif » (comprend ES et ESMS).
Au sens du Référentiel National d’Identitovigilance Etablissements de santé, la charte d’utilisation du système d’information décrit les habilitations sur plusieurs niveaux :
Application des exigences du RNIV
Principe : la structure émettrice de la demande est responsable de l’identification primaire de l’usager.
Les prestataires ne sont parfois pas au contact direct de l’usager, mais destinataires d’une identité référencée. Le RNIV 1, annexe V, prévoit la possibilité de considérer cette dernière comme « qualifiée » si un contrat de confiance est signé avec la structure émettrice de la demande.
Objectif : Garantir les bonnes pratiques d’identification de la structure émettrice.
Pour plus de sécurité :
Cette procédure interne est obligatoire lorsque la structure choisie d’utiliser un certificat logiciel pour s’identifier électroniquement au téléservice INSi, le cas échéant l’éditeur du DUI est partie prenante dans sa réalisation
Qu’est ce que la procédure d’auto-homologation ?
La structure doit informer l’usager (et leurs proches) de l’utilisation de l’INS et de la nécessité de vérifier leur identité a minima une fois
Cette information peut passer à travers la mise à jour des livrets d’accueil, la mise en place d’affiches dans la structure, l’envoi de communication, ou encore des échanges oraux
PRECISER
Fiche 3RIV : « Communiquer sur l’Identitovigilance et l’INS »
Sécuriser l’identification des usagers en qualifiant leur Identité Nationale de Santé :
Utiliser l’INS qualifiée au quotidien
Pour faciliter vos échanges de données via MSSanté, pour alimenter le DMP, …
Mettre en place une gouvernance identitovigilance
Pour en savoir plus